Frontières chinoises
Treize cents millions de chinois. Douze cent millions pour l’ethnie Han et moins de cents millions appartenant à de nombreuses autres ethnies en Chine.
Ces douze cent millions de Hans sont essentiellement répartis dans le centre et surtout l’est du pays. Quant à la majorité des autres ethnies, on les retrouve à la périphérie du pays dans les provinces « autonomes » qui sont, dans le sens antihoraire, la Mongolie Intérieure (à la frontière avec la Russie et la Mongolie), le Xinjiang –qui signifie nouvelle frontière- (à la frontière avec les pays d’Asie Centrale, à savoir depuis le nord vers le sud : le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l’Afghanistan, la région du Cashmire ), le Xizang –plus communément appelé Tibet- (à la frontière avec le Pakistan et l’Inde dans la région du Cashmire ; le Népal ; le Bhoutan et encore l’Inde), le Yunnan (à la frontière avec le Myanmar-aussi appelée Birmanie-, le Laos et le Vietnam) et le Guangxi ( à la frontière avec le Vietnam). Seul le Ningxia, la province la plus petite de Chine (excepté l’île de Hainan et les municipalités de rang provincial) coincée entre au nord la Mongolie intérieure et au sud le Gansu, n’est pas en contact avec un pays étranger. Ah oui j’oubliais il existe aussi une un toute petite zone autonome entre Pékin et Tianjin de la minorité Hui musulmane ).
On comprend alors pourquoi la Chine tient à ces provinces autonomes qui forment un véritable cordon de sécurité. Ces provinces représentent près d’un tiers de la superficie du Pays, elles sont quasi vides et possèdent des déserts et des montagnes certes ; mais aussi des réserves d’hydrocarbures, de minerais et aussi des lacs et des glaciers pour le Tibet, l’or bleu qui alimente le Mékong et le Yangzi, deux grands fleuves aux potentiels hydroélectriques et maritime stratégiques.
Voili voilà c’était juste un petit passage pour mieux comprendre cette Chine immense qui représente à elle seule un défi constant