Pékin retrouve un climat naturel.
Je ne sais pas si ceux qui sont sur Pékin seront d'accord mais depuis les grosses pluies du milieu de la semaine, le ciel s'est dégagé.
Hier et aujourd'hui on pouvait s'amuser à interpréter les formes poétiques des nuages; vendredi soir, la nuit tombée, la lune jouait à un jeu enfantin avec ces mêmes nuages. Ajoutez à cela une légère brise avec un parfum de printemps dans les rues ombragées des hutongs.
J'ai eu du mal à me croire à Pékin tellement cela paraissait irréel.
Les mesures anti-pollution tant décriées, par un grand nombre de détracteurs sceptiques, se sont avérées efficaces, il a suffit d'une bonne journée orageuse pour décalotter cette cloche qui enfermait Pékin depuis quelques années. Je n'y croyais pas moi non plus, c'est avec plaisir que je reconnais mon erreur.
La preuve si l'en est qu'il est encore possible d'inverser les problèmes de pollution et, en voyant plus loin, du réchauffement de la planète. Certains rétorqueront que ce résultat est artificiel car une bonne partie de l'outil industriel de Pékin est à l'arrêt pour les JO. Peut être mais c'est un signe encourageant pour réfléchir à des solution pérennes comme, espérons le, maintenir le dispositif de la circulation alternée.
Pékin annonçait des jeux bleus, ce n'est plus un rêve, un simple réalité.
N'ayant pas d'appareil photo, voici une photo prise à Lijiang pour illustrer la couleur de l'air pur.