Shanghai 上海, verticalité d'une ville

En passant sur géographe du monde, le pointeur de la souris a rebondi sur l'article de Nathan Myhrvold  qui commente ses  impressions sur la ville de Shanghai.

Il évoque la verticalité de l'agglomération pour pallier l'absence de place et s'attarde en entre-autres sur Liujiazui (陆家嘴), le quartier financier de Pudong et ses immenses gratte-ciels. Il s'étonne de l'absence de gens dans les rues de ce quartier.

Pour avoir eu l'occasion pendant un an d'attendre le bus aux pieds de ses gratte-ciels, je confirme cette impression. A peine sortis de la bouche de métro les gens s'évaporent à part ceux agglutinés à l'arrêt de bus. Une fois dedans (le bus), la traversée du quartier révèlent des trottoirs vides mais des routes embouteillées. Pour retrouver une animation piétonne normale (traduction pour la Chine = beaucoup de gens) il faut dépasser la ceinture des grands immeubles de bureaux.

Le cœur de l'article ainsi que celui de géographe du monde se penche sur la question de l'immobilier et de sa bulle. Je ne m'attarde pas sur cette question, la lecture des deux article permet de se faire une opinion de la chose.