Travelling de vie à Guilin (桂林)

A l'heure du diner, on passe devant un magasin d'électroménager de cuisine qui se réduit dans son "contenant" à trois murs la façade ouverte dans sa totalité sur la rue. Au fond du magasin du côté gauche une ouverture de porte donne sur un cagibi où le couple de gérants prend son repas dans cette gamelle typique en aluminium. D'un seul "homme" il relève les yeux de leur pitance pour observer celui ou celle qui passe devant leur magasin.

Dans la rue devant une échoppe qui vend des Baozi un petit bonhomme de deux ou trois printemps, bien habillé contre le froid tardif - il porte enfilé par l'arrière comme tous ceux de son age une "chemise" bariolée boutonnée dans le dos -. Il déambule à la découverte du monde, sa grand mère à quelques pas . Il prend l'option de passer entre moi et le comptoir de l'échoppe; soudainement plonge sa main dans mon sac plastique qui contient notamment une capuche avec en bordure une un col fait de fausse plumes. Le petit est intrigué par l'aspect et la texture de la chose. Curiosité enfantine avide de savoir.

En ce dimanche de la fête des morts (QingMing 清明 ) les enfants jouent tard dans la rue. On sent une certaine joie de profiter de cette fin de week end un peu particulière puisque demain est férié.

Sur la rue, sous un parasol, deux femmes attendent assises sur deux chaises pliantes derrière une table. Sur le devant de cette dernière une pancarte repose. Dessus deux grod caractère bleu pour signifier qu'un dortoir offre des lits, chose qui a son importance en ce week end prolongé de la fêtre des morts.